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Arbres abattus ou brisés par le vent en raison d'une éclaircie qui sans paraître excessive en elle-même s'est pourtant traduite par une fragilisation de nombreux arbres restés sur pied fracassés ensuite, en nombre et un peu partout, par les trois coups de vent de l'hiver dernier (Impression "d'apocalypse" )
Préalablement, les arbres proches les uns des autres se protégeaient mutuellement des coups de vent. L'endroit le plus visible peut laisser croire à un chablis limité, mais c'est bien un peu partout que des arbres ont été abattus, en nombre, par le vent. Par exemple à l'intérieur d'un cercle d'environ 40 mètres de diamètre choisi au hasard, j'ai dénombré 15 arbres à terre, pour environ 15 arbres debout.
Si j'ai bien entendu ce qui m'a été dit , l'agent forestier aurait évalué à 6000 m3 le volume de bois ainsi abattu, soit pas loin des 8000 tonnes (environ) qui furent préalablement prélevées. Soit un abattage ayant amoindri la résistance des arbres à la puissance de vents capables de dépasser les 100 km/h ( voire les 200 km/h sur les crêtes .)(Lorsqu'on s'envole avec sa tente,non loin de là d'ailleurs, on prend conscience de leur existence...)
En général, ce type d'éclaircie naturelle peut s'avérer bénéfique à certaines espèces sensibles mais ici, outre le recouvrement excessif du sol, les constructions de pistes forestières toutes proches fréquentées par de nombreux visiteurs resteraient source perpétuelle de dérangement.
Pour les communes, il s'agit évidemment d'un volume de bois ayant grandement perdu de sa valeur.
En définitive, plutôt que de vouloir couper beaucoup de bois,vite, en une seule fois, par le biais d'une grosse entreprise, n'aurait-il pas été préférable de recourir à de petites entreprises artisanales locales opérant avec la traction animale et qui auraient coupé en plusieurs fois, modérément, d'un petit endroit à l'autre tout en étalant l'ensemble de la coupe, sur plusieurs années ?
Quant à la question de savoir si c'est rentable ou non ,rappelons que selon des experts eux-mêmes, à long terme, les techniques alternatives peuvent s'avérer aussi rentables que les techniques conventionnelles.
Sans vouloir culpabiliser qui que ce soit, on est forcé d'admettre, ici que la vision à court terme, se solde par un certain échec : tant envers le respect de la nature qu'envers le respect du capital financier des communes.
On retrouve donc ici aussi, la nécessité de mettre en harmonie écologie et économie dans l'intérêt de tous ou du moins, du plus grand nombre.)
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