Attention le texte original comprend des notes et cite ses sources , mais par commodité de mise en page elles ont été, ici, enlevées: pour en prendre connaissance, voir le texte original mis sous forme PDF :

3.COMPARATIF

-d'un côté des documents - rapports, courriers, ouvrages - énonçant la présence d'amiante à Salau notamment d'actinolite fibreuse, et dont certains sont signés par des experts en géologie (BRGM ) ou encore par le chercheur Henri Pézerat . Témoignages également de mineurs qui ont vu (et respiré) de l'amiante. Mais encore : rapports sanitaires faisant état de corps asbestosiques chez les mineurs. (<<La présence de corps asbestosiques [dans l'organisme] signe une exposition aux amphiboles (Note): rapport IRNS qui fait allusion, ici, à l'amiante. )

-de l'autre côté, jetant le doute, un dossier de projet minier dans lequel sont insérées deux lettres estampillées du sceau de la science mais à mi-chemin pourtant entre le dogme, un curieux copier-coller, des propos contraire à des références bibliographiques censées les confirmer et un gros oubli des documents scientifiques les plus dérangeants. Pour autant, leurs auteurs sont bien des experts en géologie et tout en se référant eux-mêmes et avant tout à des écrits, ils reconnaissent la présence d'amphiboles (non fibreuses selon eux) à Salau.

4. CONCLUSION

Au vu de ce qui vient d'être énoncé mais aussi au vu de définitions diverses de l'amiante qui toutes se réfèrent à son aspect fibreux ; on est autorisé à dire :

• Tout atteste dans les roches de Salau

de la présence d'amphiboles non fibreuses (actinolite, trémolite,...) génératrices, au broyage, de particules dites fragments de clivage,à ne pas distinguer de l'amiante selon l'Anses ; et plus redoutables que d'autres variétés d'amiantes plus classiques selon des chercheurs comme Pézerat.

• Tout atteste également de la présence d'amphiboles fibreuses à texture d'amiante autrement dit de la présence d'amiante de type traditionnellement reconnu : sous forme de petits filons (ou veines visibles à l’œil nu) sous forme également de micro-cristaux encastrés dans les roches mais aussi sous forme de particules d'actinolite fibreuse inclues dans les poussières comme dans l'air de la mine . Pas moins de trois laboratoires confirment la présence d'amiante à Salau.

L'actinolite fibreuse ayant été clairement identifiée notamment par le BRGM : (Exemple :<<l'amiante identifié dans les prélèvements est l’actinolite fibreuse, minéral mis en évidence dans les roches ») mais aussi sous forme de petits « filons » visible à l’œil nu, (cf. Pézerat, mineurs) cela écarte notablement l'hypothèse éventuelle d'une confusion avec les fragments de clivage, et donc avec l'actinolite non fibreuse.

Pour autant, à Salau, d'après ce que nous venons de voir, les deux cohabitent. Cette possibilité de coexistence des deux amphiboles (fibreuse et non fibreuse) est d'ailleurs reconnue par des experts géologues Exemple : << On trouve les variétés asbestiformes dans les veines ou les petites veines de roches contenant des variétés non asbestiformes du même minéral .>>Les veines, c'est bien là, justement, qu'est située, à Salau, dans l'un des ouvrages précités, l'amphibole fibreuse à texture d'amiante.)

Soit au total, un « cocktail » suffisamment ravageur pour induire morts d'hommes : cf la maladie spécifique à l'amiante : l'asbestose.

L'histoire même de la mine de Salau - avec 14 victimes (recensées en deux ans seulement), pour 150 mineurs, soit 1 victime pour 11 mineurs, ce qui est un

ratio énorme (voir ce point en annexe) - devrait nous inciter, me semble-t-il, et pour le moins, à une certaine empathie. (Même si des partisans du projet décrètent se ficher de l'amiante, ce qui est vouloir pour les autres, des souffrances dont personne ne voudrait pour lui-même.)

Sans oublier d'autres puissants toxiques tels les composés miniers de l'arsenic clairement dénoncés eux aussi, avec références scientifiques à l'appui, par une éminente chercheur en toxicologie : Annie Thébaud-Mony. Dame très honorable d'ailleurs <<dont l'engagement au service de la collectivité n'a pas ou peu été récompensé comme il le méritait.>

A mon sens, cette « histoire » illustre un gros manque de considération, envers des mineurs victimes de l'amiante, envers des experts dont les travaux n'ont pas été pris en compte, et envers les questions sanitaires qui gravitent autour des fragments de clivage.(Sans oublier une « douce » condescendance adressée aux opposants au projet, tout comme aux experts en toxicologie.)

Enfin même si j'ai à peine effleuré le sujet, on retiendra également de cette affaire le côté copinage entre science et industrie au détriment du sanitaire ; et le côté nihiliste incarné ici par le camp Variscan (au nom du bien de tous... ; relayé par des médias (au nom de l'objectivité,... ) ;et amplifié par des partisans du projet (au nom de l'emploi et de la Vérité.)

Faut-il douter de faits avérés ?... Et s'enliser dans des à-côté mi-cartésiens et arrangeants, pour mieux renier ces faits ?

Dans tout domaine quel qu'il soit (médecine, physique, écologie, biologie, paléontologie, agriculture, histoire, tourisme, économie,... on retrouverait sans mal, ce déni envers des faits comme envers des thèses souvent remarquables de spécialistes dérangeants. Et dont les mises sous silence par quantité de personnes, d'organismes ou de médias feraient bien d'être abolies, si nous voulons, vraiment, y gagner en humanisme.(...)

Lilian BRUNEL

Mine, projet de complexe minier à Salau;

Dossier Montagne-protection

page 1

Projet minier à Salau-Couflens : Montagne et urgence écologique Faut-il signer la pétition ? (projet minier de Variscan-Mines)

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amiantes de Salau: faut-il douter de faits avérés?

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comparatif et conclusion de "Faut-il douter de faits avérés ?"

Pour en savoir plus sur le projet minier à Salau

Sous l'angle de la montagne,des habitants d'une vallée et de l'amiante :

-Site de Couflens Salau Demain; association locale qui aime sa vallée, mais aussi sa santé et qui donc s'oppose au projet :

couflens-salau-demain Mine de Salau (facebook)

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Association départementale à portée dérangeante ( donc bénéfique à l'intérêt général ) qui s'oppose également au projet : site du Comité Ecologique Ariégeois

CEA-écologie-Mine de Salau

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Sous l'angle d'experts en toxicologie:

association nationale à grande cause qui porte le nom d'un spécialiste en toxicologie de l'amiante,( à qui nous

devons un air pas trop amianté ) :

Association Henri-Pézerat