5.4 - Zone charnière du
col d’Escots le 7 avril 2006
Le secteur du col d’Escots est une zone charnière en ce sens qu’il joue un rôle de gare d’arrivée des skieurs venant du centre de la station (descente en ski d’une piste reliant le Picou au col ) , mais aussi, gare de départ vers le sommet du Freychet ( téléportés); mais encore gare de retour obligatoire vers le centre d’accueil de la station (obligation de reprendre le télésiège reliant le col au Picou)
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1. Enneigement
Ce 7 avril 2006, alors que le vallon de Guzet reste relativement bien enneigé,le secteur du col d’Escots,lui, est quasiment sans neige.
Or, l’enneigement de cette zone est déterminant: si le bas de la piste de liaison dite “Toboggan “ est déneigé, ceci a pour effet d’interdire l’accès au télésiège du Freychet et ainsi de rendre les piste du vallon A inutilisables.
Si la neige manque également au niveau du col et donc au bas de la piste Zig ( visible ici sur la photo n°2) toutes les pistes, actuelles ou en projet,deviennent inutilisables puisque les skieurs sont dans l’impossibilité de revenir en ski par cette piste
Cette piste est en effet passage obligé pour tout skieur qui désire retourner au centre de la station ; ce qui contraint de se rendre à la gare du télésiège reliant le col au vallon de Guzet.
Le secteur du col d’Escots correspond donc à une zone charnière qui détermine tout le fonctionnement des pistes, actuelles ou en projet, sur les versants du Freychet .
Ce rôle de charnière est particulièrement mis en évidence lorsqu’en raison d’un manque de neige à ce niveau, les pistes qui en sont tributaires sont fermées alors que celles du vallon de Guzet restent ouvertes.Et même si, vers le haut du Freychet, l’enneigement s’avère largement suffisant.
Voir également les photos 3 et 4 de la page:
2.Sécurité
La zone charnière du col d’Escots joue également un rôle décisif du point de vue de la sécurité.
Si trop de vent sur les crêtes, l’accès au col est fermé alors que le vallon
de Guzet, mieux abrité, continue de fonctionner.
Par ailleurs, dans le cas d’un incident majeur qui mettrait hors d’usage le fonctionnement des téléportés (panne, séisme,... ) les skieurs sont censés pouvoir revenir par eux-mêmes, rapidement et facilement, au centre d’accueil de la station. Or, ils éprouveront quelques difficultés s’ils doivent remonter , par la route, skis sur l’épaule, jusqu’au col du cap de Guzet: c’est l’itinéraire le plus aisé, mais sur sol enneigé et avec une pente relativement soutenue, il n’est pas propice à une évacuation rapide des lieux (voir le premier plan de la photo n°1, ainsi que la photo n° 3 ).
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3.Conclusion succincte
Plus on cherchera à étendre la station , plus on se heurtera au fonctionnement de cette zone. Et plus évidemment l’aspect sécuritaire en pâtira.
C’est toute la configuration en long du relief sur lequel s’est implantée la station qui est en cause ici. Et ,a priori, une telle configuration devrait persister encore... quelques millions d’années.
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