Chaque saison (à enneigement “normal” ), le domaine convoité nécessitera des moyens démesurés pour être sécurisé, sans pour autant garantir une sécurité maximale.
Ou bien, comme le suggère eux-mêmes les promoteurs: il sera fréquemment fermé .Cette fermeture s’effectuera après chaque chute de neige, puisqu’il faudrait que la vingtaine de pentes avalancheuses recensées soit purgée après chaque chute ainsi que le recommande l’expert avalanchologue. Nécessité par conséquent de fermer, aussi, durant chaque chute.(Car les avalanches ne s’inquiètent pas de savoir s’il ne neige plus pour se manifester.)
Sans oublier les fermetures classiques dont la zone charnière du col d’Escots est friande; celles dues au manque de neige ou à trop de vent.
D’où, au total, un nombre forcément élevé de fermetures inopportunes du point de vue de la rentabilité financière.
Dans le cas où ce secteur ne serait pas purgé , il faut savoir alors qu’ aucun spécialiste, ici comme ailleurs, ne pourrait garantir, à cent pour cent, qu’une avalanche n’aurait pas lieu .
Les fermetures n’en resteraient pas moins encore plus fréquentes: puisque la prudence recommanderait d’interdire l’accès à chaque chute de neige, après chaque chute également, mais aussi en toute autre période avalancheuse durant laquelle le manteau neigeux ne serait pas stabilisé.
Dans les deux cas, que le domaine soit purgé (fermetures fréquentes et moyens disproportionnés) ou non purgé (fermetures encore plus fréquentes et sécurité aléatoire) on se retrouve avec un contexte économique défavorable. A ce sujet voir :Economie et sécurité
Quant à d’éventuels et très probables accidents, il appartient peut-être à chacun d’éviter d’en minimiser l’importance.
Note complémentaire:
en termes de dangerosité, ces avalanches sont d’un degré largement supérieur à celui des modestes coulées qui peuvent se produire sur les actuelles
pistes de Guzet.
Protection de la montagne, de la nature et de l’homme
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