Les discours de M. Sarkozy ne sont pas écrits par lui même, mais par M. Henri Guaino; c’est du moins ce qu’explique, ( parmi d’autres textes aisément consultables sur Internet ), l’article suivant.

Extrait d’un article du Figaro: “Henri Guaino: La plume de M. Sarkozy” ( Texte annexé en raison du commentaire effectué, en page 1 , au sujet d’une phrase de M.Sarkozy. )

(dif le 17/5/07 )

Les discours de Monsieur Sarkozy
*

<<J'AURAIS dû être journaliste. On m'aurait mieux payé, pour écrire beaucoup moins !», maugrée Henri Guaino, (...) Au début, un discours par mois lui permettait de reprendre son souffle (....)

Plume désormais installée en « Sarkozie » et salariée depuis un mois par le compte de campagne du candidat, ce « drôle d'oiseau » devrait rester juché sur l'épaule de Sarkozy jusqu'au bout, si tout va bien : « Après, on me jettera comme un Kleenex ! », prévoit-il. Lui qui, en cas de victoire de Sarkozy, rêverait de diriger une grande entreprise publique, si possible EDF. (...)

« Après 1988, j'ai su comment on perdait une campagne »

On en oublierait qu'il est économiste de profession, tant il cite Malraux, Hugo, Jaurès... C'est cette plume tourmentée que Nicolas Sarkozy a voulue pour sa campagne. Le présidentiable tempère ses colères, et écoute les remerciements de ce sentimental - « Tu redonnes un sens à ma vie », s'est enthousiasmé récemment Henri Guaino. Et si la réciproque était vraie ? À sa façon, il donne du « sens » à Sarko. « Tu vas voir, c'est Guaino qui va me faire gagner cette présidentielle », a confié Sarkozy à l'un de ses plus proches amis.

(...)Gaulliste fervent, Guaino a étrenné pour la première fois ses talents avec la présidentielle de 1988. Il était chargé par un certain Jean-Marie Messier de réécrire les interviews du candidat Chirac. « Après ça, j'ai su comment on perdait une campagne », raconte Guaino.

(...)

Guaino plaide pour que l'on prenne au mot le candidat. « Ce qui est dit et répété a une cohérence », dit-il. Il sera en tout cas de ceux qui auront donné à Sarkozy la campagne qu'il veut faire. Pour retrouver les sensations de l'orateur et faire vibrer la foule venue pour écouter l'éloquence retrouvée, le discours simple, direct, compréhensible de Sarkozy s'est enrichi des cuivres et des violons. Parfois, raconte Sarkozy, Guaino en fait trop : « Pour préparer mon discours du 14 janvier, je lui ai montré le testament du frère Christian à Tibéhirine. Il m'a écrit une page entière, mais c'était trop fort, trop long. L'émotion vient de ce qui est évoqué, pas exposé. Nous avons fait dix versions pour obtenir l'effet recherché. » « Les gens qui disent que c'est Guaino qui pense et Sarkozy qui parle se trompent totalement », prévient François Fillon, qui a assisté à la préparation de plusieurs discours. « Méfiez-vous de Guaino, il est dangereux », a dit Édouard Balladur à Sarkozy. « Ne vous inquiétez pas, il ne m'emmènera pas où je ne veux pas aller », a répondu le candidat UMP, qui espère conjuguer, en 2007, les campagnes que Balladur et Chirac firent séparément en 1995.>>

(Charles Jaigu- Guaino, la plume de Sarkozy -Le Figaro :

:http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/

20070226.FIG000000342_henri_guaino_ciseleur_du_verbe_sarkozyste.html)

Bien évidemment, un tel texte (écrit par qui au fait...) mériterait de nombreux commentaires...

L. B.

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