Boîte aux lettres de Montagne-protection *
Courriels adressés à Montagne-protection (publiés seulement si les auteurs n’y font pas objection.)
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Pyrénées en effervescence: derniers messages reçus
(page publiée le 20-2-10, non définitive)
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Extraits de messages reçus de fin janvier au 20 février 2010
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Pays Basque et Pyrénées-Atlantiques
Agriculture paysanne: procès d’une asssociation . Manifestations
rassemblement massif devant la Cour d'Appel de Pau ce jeudi 18 février à 13H00.
le procès qui se déroulera le jeudi 18 février, à la Cour d'Appel de Pau décidera du sort de l'association Euskal Herriko Laborantza Ganbara
//www.ehlgbai.org/
Depuis sa création il y a cinq ans, cette association oeuvre en Pays Basque pour défendre un modèle d' agriculture paysanne et durable.
Suite à la plainte du préfet des Pyrénées-Altantiques, un premier procès s'est déroulé en janvier 2009 au tribunal correctionnel de Bayonne. Tribunal qui a prononcé la relaxe complète d'EHLG et rejeté sans ambiguïté la plainte du Préfet.(...)
Le procureur général fait appel de ce jugement, le préfet s'entêtant dans sa remise en cause de l'objet, des missions, de l'organisation de l'association ainsi que de sa dénomination qui, selon lui, prêteraient à confusion avec la Chambre d'Agriculture des Pyrénées-Altantiques .
L'enjeu du procès de Pau ?
EHLG, association loi 1901, risque la fermeture, et son Président Michel Berhocoirigoin, ancien secrétaire général de la Confédération Paysanne, jusqu'à un an de prison ferme !
Ayant déjà mené ensemble une action gagnante cyber @ction (311 Liberté d’expression en danger ! La Ferme en Vrille gagne le procès en référé intenté par la Chambre d'Agriculture d'Ile-et-vilaine) nous vous proposons d'écrire au Premier Ministre pour que cesse le harcèlement administratif et judiciaire dont est victime l'association EHLG depuis sa création et qui vient de faire l'objet d'un livre noir de 680 pages (...)
FNE:Vallée d’Aspe (Pyrénées -Atlantiques)
Prolifération de projets de microcentrales hydroélectriques sur les gaves en haute vallée d'Aspe ( 28 janvier 2010)
Alors qu’un projet de microcentrale hydroélectrique est soumis à enquête publique jusqu’au 29 janvier 2010 à Lescun (en zone natura 2000, sur des têtes de bassin classés « en très bon état », réservoirs biologiques...), France Nature Environnement et sa fédération régionale en Aquitaine, la SEPANSO , tiennent à manifester leur désaccord quant au développement de l’hydroélectricité, qui se fait sans prendre en compte les impératifs environnementaux.
Il suffit de regarder la multiplication des projets qui fleurissent partout en France, notamment sur des sites naturels protégés et vierges. Michel Rodes, Président de SEPANSO Béarn ajoute : « Dans les Pyrénées, l’hydroélectricité affecte plus de 85 % des cours d’eau. Mais si les grands barrages produisent l’essentiel, le développement envisagé de nouvelles microcentrales (qui ne fournissent que 0,6 à 1,2 % de la production électrique française) est une menace pour les dernières rivières vivantes des Pyrénées. De nombreux projets « fleurissent » en Ariège, en Haute-Garonne et Pyrénées-Atlantiques».
Les barrages sont souvent présentés, à tort, comme un moyen de produire une énergie propre et sans danger pour l’environnement.
(...)
« FNE a déjà dénoncé ce projet de convention, qui flatte les appétits des industriels de l’hydroélectricité sans intégrer suffisamment de garantie de progrès environnemental, hormis l’éventuel démantèlement symbolique de 2 ou 3 sites. »
Il existe en France plus de 60 000 barrages, dont moins de 10% ont un usage économique avéré. Alors que les barrages, petits et grands, sont aujourd’hui l’une des principales causes de non atteinte du bon état des eaux en 2015 dans tous les bassins, en ajouter encore quelques centaines aggraverait notablement l’état de dégradation généralisé de nos cours d’eau, sans compter le non respect de l’obligation de continuité écologique imposée par la Directive Cadre sur l’Eau. (...)
- Il est nécessaire de prévoir le démantèlement de bon nombre de seuils et autres barrages inutiles. Le démantèlement de certains ouvrages très perturbateurs sur des axes migrateurs étant la priorité.
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FNE (France Nature Environnement ):
Jurançon, Lacq ( Pyrénées-Atlantiques )
Stockage souterrain de CO2 : Lettre ouverte à Monsieur Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat
Total vous a invité à inaugurer le site pilote de stockage souterrain de Jurançon le 11 janvier prochain. Les associations signataires de la présente vous demandent instamment de ne cautionner en aucune manière cette manifestation, que ce soit par votre présence ou celle de votre secrétaire d’Etat.
En effet, nos associations s’opposent depuis plus d’un an à la réalisation de ce projet dangereux, coûteux, inutile et qui engagera la responsabilité de l’Etat et les finances publiques sur le long terme.
N(...)La presse, y compris scientifique, se fait écho des très grandes incertitudes, des risques et de l’inutilité publique de cette technique (voir article Sciences et Vie). L’INERIS (contrairement au BRGM qui est partie prenante et vend ses services sur le CSC) demande que l’on étudie de façon plus approfondie les risques de la technique avant toute mise en œuvre.
Il apparaît donc nettement aujourd’hui que cette technique, comme le dénoncent depuis des mois les associations, ne constitue pas une solution aux enjeux climatiques, mais représente un simple greenwashing de l’image de quelques sociétés pétrolières qui tentent désespérément de faire oublier leur passif environnemental et social.
Le projet de Total apparaît comme la caricature de cette démarche.
Il constitue d’abord une nouvelle source de risques pour les riverains du projet : le CO2 est mortel à 5% de concentration dans l’air, et est absolument indétectable et inodore. Total n’a pas réussi à identifier des bio-indicateurs qui pourraient révéler une fuite de ce gaz stocké. L’exercice de sécurité organisé en novembre a été un fiasco total. En outre, les sondes sismiques de fond du puits sensées avertir en cas de mouvements de terrain sont aujourd’hui hors service, avant même le démarrage de l’injection. Et dernier avatar, le compresseur de l’usine de Lacq est en panne depuis la fin décembre 2009. Total essaie de le réparer, en urgence et avec les moyens du bord, sans l’aide du constructeur (autrichien), pour avoir quelque chose à vous montrer le 11 janvier (et en mettant peut-être votre propre sécurité en danger).
Or ce que Total ne vous montrera pas, le 11 janvier, c’est le site d’injection du CO2, qui ne se trouve pas à Lacq, mais à Jurançon, sous les fameux vignobles qui risquent, à long terme, une acidification des terrains liée à des remontées du CO2 par les micro-fissures des terrains. Ce que Total ne vous montrera pas, ce sont les riverains qui s’opposent à ce projet, qui ont multiplié les réunions publiques, qui ont participé à la CLIS pour se faire entendre, et qui ont déposé un recours devant le Tribunal administratif de Pau.
(...)C’est alors sur fonds publics que la sécurité des riverains devra être assurée, alors que Total se désengagera du site industriel de Lacq dés 2013, en transférant ses installations à des sociétés ad hoc (SOBEGI, par exemple) qui n’ont absolument pas la capacité financière de faire face aux risques énormes générés.
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Pyrénées
Ours: une vingtaine d’associations manifestent (CAP-Ours)
La Coordination des associations pyrénéennes pour l’ours (CAP-Ours), réunie le 6 février, demande que 2010, proclamée par l’ONU année de la biodiversité, soit enfin celle d’une action forte et durable pour la restauration, dans les Pyrénées, d’une population viable d’ours.
Malgré les menaces des opposants, les associations de CAP-Ours se félicitent des propos de Mme Jouanno, secrétaire d’état chargée de l’écologie, qui semblent annoncer la reprise des actions de renforcement de la population ursine, mise à mal, depuis plus de 40 ans, notamment par d’obscurs « accidents » de chasse.
Les Associations de CAP-Ours, composées essentiellement de pyrénéens au nord comme au sud, demandent qu’un véritable plan durable, allant au-delà d’un effet d’annonce, soit présenté avant toute introduction d’ours, voire soit inscrit dans « le marbre de la loi ». Elles demandent aussi que les autorités des deux versants des Pyrénées travaillent à une harmonisation de l’action pour l’ours.
Les associations de CAP-Ours sont disponibles pour travailler avec tous les acteurs pour que la restauration de l’ours, symbole et garant de la biodiversité dans les Pyrénées, permette à tous de réaliser un grand pas vers un développement durable et, pour les éleveurs, vers une agriculture durable, tant écologiquement qu’économiquement
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Vallée de Massat (Ariège-Pyrénées) :
La population de Massat ainsi que sa municipalité s’opposent fermement au projet d’une multinationale (SPIE ) visant à implanter, en limite du village, une antenne SFR- (type GSM ) pour des motifs particulièrement obscurs (les portables fonctionnent à Massat )
( Voir cette page : projet d’antenne-relais à Massat )
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Aragon (Pyrénées espagnoles )
la Plataforma en Defensa de las Montañas de Aragón invite à la manifestation annuelle au PORTALET le 21 mars 2010 .
Malgré la crise, notre gouvernement (Aragon) et Ibercaja (Aramón) continuent à soutenir des projets absolument disproportionnés pour construire des nouvelles méga-stations de ski avec des milliers de nouvelles résidences dans les vallées d'haute montagne. C'est le cas du projet d'ampliation de la station de ski de Cerler par Castanesa, un de seuls coins des Pyrénées d'Aragon sans béton et ferraille.
Quelques données : 690 canons à neige, 38 remontées mécaniques, 5 nouveaux domaines skiables, deux macro-parkings, des bâtiments à mètres d'altitude et 4000 logements dans une vallée dans laquelle habitent actuellement 180 personnes. Ce méga-projet va coûter 400 millions d'euros.... il n'y a plus rien à dire....
A cette concentration vont assister des représentants des organisations écologistes de toute l'Espagne, des associations culturelles, des partis politiques, les syndicats, des eurodéputés... La journée va consister en une excursion suivie d'une concentration pour dire au public quelques mots. Ensuite, on va se réunir dans un restaurant de la frontière (bien sur on compte sur la présence du CIAPP)pour avoir une conversation y nous faire une photo de famille.
Voir également :
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Projets en Haute-Ariège
Note ajoutée le 17/1/11:
Il s’agit d’un refuge-hôtel de 46 places , à Prat Moll . Ce projet, s’il se réalise, correspondra forcément à une nuisance importante sur le Grand Tétras.
Une procédure dite UTN (Unité Touristique Nouvelle ) avec enquête publique est en cours.
projet d'un refuge-hôtel dit “chalet-refuge” de 50 places pour accueillir les touristes au Carla-d'en-Haut (soulcem), Dans un secteur très avalancheux (Accès particulièrement périlleux , en période avalancheuse,que l’on vienne du sud comme du nord).Chutes de pierre
également l’été, signalées par le préfet lui-même qui se décharge ainsi de toute responsabilité.(Il a donné l’autorisation
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Traversée des Pyrénées centrales
Un correspondant nous a transmis également un message faisant part d’une réponse d’Europe-Ecologie à l’association Epine qui s’oppose à ce projet de traversée des Pyrénées Centrales:
En gros ( après lecture rapide ), selon Europe Ecologie , ce projet ne se justifie pas (hormis si les besoins étaient réels ) et des solutions alternatives se présentent ( ou, le cas échéant, se présenteraient ) : voir le texte intégral
Note:
Selon Epine, le projet de traversée des Pyrénées centrales ce n’est pas moins de:
40 à 60 km de tunnels; 10 millions de mètres cubes à évacuer;15 à 20 ans de travaux. Et des camions, des camions, des camions...
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