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 PLU d’AULUS: JUGEMENT DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE TOULOUSE

 
 
 
 
 
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Par document du 8 février 2007, le tribunal administratif de Toulouse   rend son jugement.  
Nous en donnerons une analyse détaillée. Ce jugement  se prononce sur le contentieux qui oppose le CEA à la municipalité d’Aulus. 
La requête du CEA a été rejetée. Aucun de nos arguments n’a été approuvé... Inversement, certaines analyses de ce document ne parviennent guère à satisfaire notre sens du rationnel... Et l’on y note ( là aussi...) des erreurs manifestes... D’appréciation, mais aussi de terrain.  
Le CEA va faire appel . 
 
Parmi les arguments suggérés, et concernant l’UTN de Guzet, on retrouve un argument classique qui émane d’ailleurs de la municipalité d’Aulus,elle-même: 
Tout autour, un vaste espace est préservée, on peut donc se permettre d’urbaniser celui-là... ( Ah, si c’était si simple... ) 
Le tribunal considère également que les incidences du projet du PLU sur l’environnement ont été suffisamment prises en compte...  
Nous prétendons le contraire; voir notre dossier réalisé en 2004 qui  fait état  de données permettant de discerner dans le discours “naturaliste” du PLU une grosse illusion.... 
 
Dire oui à un tel PLU c’est dire “oui” à  cette pseudo-concertation, et autres 
“petites” anomalies irrecevables. Et c’est bien entendu conforter la municipalité dans la démarche correspondante; ainsi qu’elle le suggère, elle-même: 
<<La Municipalité se voit donc confortée dans sa politique d’aménagement et de développement communal>>  (Conseil Municipal- Séance du 17 février 2007 ) 
“Merci” donc aux deux ou trois personnes du tribunal administratif de Toulouse qui - en mauvaises connaissances de cause et de conséquence - se sont autorisées à  dire “oui”...  
 
L.B. 
 
Voir également: 
 
 
   
Lieu-à-anéantir 
 
 
  
 
Un douze mars; quelque part, dans les Pyrénées. 
Promenade pleine nature, oui. 
 
Mais, imaginez au même endroit, une plate- forme de 7 à 35 mètres de large parcourue, sans cesse, par des skieurs ou des engins de damage. Croyez-vous vraiment que ce sera toujours de la pleine nature ?  
Et croyez-vous qu’il soit suffisamment pertinent de justifier sa destruction en faisant remarquer que tout autour , c’est préservé... 
Bien sûr, avec altruisme, faisant fi de  votre soif de Nature,  vous rétorquerez : 
-Si des impératifs économiques le justifient... 
Problème : justement, les impératifs en question ,  bien souvent, ne le justifient guère.... 
Exemple: affaire de Guzet. 
M
                                         
 
 
 
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