Chasse
Ours
Grand-
tétras
lagopède
CEA,
Chasseurs et
Contentieux
1.
Contentieux
le CEA s’explique
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Contentieux entre préfet de l'Ariège et Comité Ecologique Ariégeois (Fédération des chasseurs en cause)Chasse, ours, grand-tétras et lagopède. Intervention du Comité Ecologique AriégeoisContentieux, le CEA s'explique !
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page publiée le 23 -9-09 complétée le 9/10/09, puis le 12.10.09,puis le 19/10/09
Ours , grand-tétras ou lagopède : chacun reste libre de les aimer ou de les haïr, d’en vouloir ou non, de se préoccuper de leur sort ou d’en être totalement indifférent.Pour autant, personne ne saurait nier que les effectifs ont décliné considérablement au cours de ces dernières décennies,seulement. Pour le grand tétras, les effectifs ont été divisés par plus de deux entre les années 1960 et 1994 (E.Ménoni )
Les raisons sont connues.Et reconnues par des experts. Elles sont multiples. La chasse n’est pas seule en cause (loin de là...). Mais elle n’en reste pas moins l’un des facteurs principaux.
GRAND TETRAS:
Tendance des effectifs sur les places de chant, entre 1995 et 2009 (Observatoire des Galliformes de Montagne )
L’observation porte ici sur un échantillon réduit de places de chant , ce qui explique une certaine disparité. (Mais d’autres données à caractère scientifique confirment le déclin ) Les chiffres concernant les Pyrénées occidentales ne seraient pas fiables.On noterait cependant une évolution positive dans le Pays Basque.
Au total, à droite , concernant les Pyrénées : d’après ce tableau, les effectifs ont chûté entre -15% (environ) et -40% environ. Les déclins les plus significatifs se situent dans le piémont central (entre -25% et -70% environ) et dans la haute chaîne centrale (entre -30% et -60% environ).
L’Ariège est donc particulièrement concernée.
L. Brunel
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1.Communiqué de presse du Comité Ecologique Ariègeois
Rappel :
Le Comité Ecologique Ariègeois est une association de citoyens ariègeois, déclarée en préfecture depuis 1979 et régie par le statut juridique de la loi du 1er juillet 1901 et qui ne reçoit aucune subvention de l’état ni des collectivités locales ou départementales.
Ses buts sont : La protection de l’environnement et du cadre de vie.
Pour mener à bien ses missions dans l’intérêt général, elle est titulaire des agréments préfectoraux relatifs à la protection de la nature et du code de l’urbanisme depuis 1992.
Ces agréments lui permettent de se constituer partie civile pour obtenir réparation d’infractions portant un préjudice aux intérêts collectifs qu’elle défend.
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Le Comité Ecologique Ariégeois ne souhaite pas alimenter la polémique ni engager un « bras de fer » avec les chasseurs mais il se doit de faire la vérité sur certains points relevés dans un l'article du 18 Septembre 2009 mettant en cause sa crédibilité et son honnêteté, afin que les citoyens Ariégeois chasseurs et non chasseurs comprennent les réels enjeux de ce recours.
Le Comité Ecologique Ariégeois n’a nullement eu l’intention, par le recours engagé devant la Juridiction administrative, de demander la suspension de la chasse sur le département.
Une telle demande, irréaliste, ne reposerait sur aucun fondement juridique et par voie de conséquence n’aurait jamais pu être audiencée.
Le Comité Ecologique Ariégeois a uniquement demandé la suspension partielle de l’arrêté portant ouverture de la chasse du 25 juin 2009 en ce qu’il autorise les prélèvements de Grand tétras et de Lagopède alpin, deux espèces de Galliformes dont les effectifs baissent considérablement d’année en année sur le massif Pyrénéen et plus particulièrement en Ariège.
En vertu de la Directive Européenne dite Oiseaux de 1979, la chasse de ces deux galliformes doit être suspendue si cette activité est susceptible d’entraîner localement la disparition de ces espèces.
Il sera d’ailleurs rappelé que le Juge des référés avait déjà ordonné l’année dernière la suspension de la chasse de ces deux espèces sur ce fondement.
Cette année, le Comité Ecologique Ariégeois a en outre demandé que des mesures strictes de protection de l’Ours soient prises au moment des battues comme l’oblige, là encore, la réglementation en vigueur et plus précisément l’article L.411-1 du Code de l’environnement, la Directive européenne dite « Habitats » et la Convention de Berne. En tout état de cause, il n’a jamais été question de demander l’interdiction des battues.
Dès lors, le Comité Ecologique Ariégeois n’a fait que demander l’application stricte du droit en matière de chasse et de protection d’une espèce protégée.Si le Comité Ecologique Ariégeois s'est vu contraint d'attaquer l'arrêté, c'est en grande partie parce qu'il n'a jamais été entendu lors des Commissions Départementales de la Chasse et de la Faune Sauvage ( CDCFS ), desquelles il s'est d'ailleurs retiré.
Son combat pour la conservation de la biodiversité ne doit pas être assimilé à un combat contre la Fédération des Chasseurs de l'Ariège ou contre les chasseurs en général, mais plutôt pour le maintien de la richesse environnementale du département dans l’intérêt général.
Le président,
Jean-Pierre DELORME
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2. Historique et péripéties (des faits rien que des faits):
3.Pour en savoir plus sur la position des associations écologistes dans cette affaire:
Fichier PDF :
Concernant plus particulièrement l’ours :
Position de FERUS (lien invalidé à revoir)
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4. A propos de l’arrêté chasse (Communiqué du CEA) :
Si on ramenait le débat à ses justes proportions?…
Qu’a demandé le CEA ?
Que la chasse au Grand Tétras et au lagopède alpin soit momentanément suspendue pour permettre à ces espèces de retrouver des effectifs suffisants pour assurer leur pérennité…
Que quelques battues au sanglier soient annulées [*] s’il y a un risque de rencontre avec l’ours, ce qui devrait protéger non seulement celui-ci, mais également les chasseurs.
Rien de bien extraordinaire, des mesures de bon sens qui auraient pu être discutées et adoptées en Commission Chasse. Mais tous nos efforts pour être écoutés et entendus au sein de cette instance se sont révélés vains … ce qui nous a conduit à nous retirer de cette commission, et à n’avoir comme seul recours que l’appel à la justice, laquelle a tranché.
La décision prise ne concernant donc que le Grand Tétras, le lagopède et quelques battues, méritait-elle cette traduction dans la presse :
‘‘ CHASSE INTERDITE EN ARIEGE ’’
De quoi mettre le feu aux poudres et susciter une indignation compréhensible si ce gros titre est pris au pied de la lettre.
Une telle effervescence est-elle justifiée ? N’y a-t-il vraiment pas moyen de ramener le débat à ses justes proportions ? Ce qui est plus que souhaitable et sûrement possible si on cesse de faire passer les ‘‘écolos’’ pour de dangereux extrémistes.
Quant aux ‘‘ défenseurs de la ruralité ’’ nous aimerions les trouver à nos côtés quand il s’agit de s’opposer à la disparition de terres agricoles ou de riches milieux naturels au profit d’aéroport, gravières, zones résidentielles largement étalées, golf ou autres terrains de jeux.
Là nous nous retrouvons bien seuls ! Peut-être cela pourrait-il évoluer ?…
En ce qui concerne les mirifiques subventions qui nous seraient attribuées, nous aimerions bien être au courant, et les voir arriver jusqu’à nous !
*Note de Montagne-protection :
A priori, une battue “annulée” dans le secteur où est localisé l’ours, n’interdit en rien de réaliser une battue ailleurs ; les communes de montagne de par leur ampleur, permettent aisément de changer de lieu.
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5.le CEA s’explique sur Radio-Transparence :
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Montagne-protection.org -Protection de la Montagne, de la Nature et de l'Homme
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